Du gris, du gris, du gris...
Gris le temps (biscotte les nuages), grise ma vision de la vie (biscotte la fatigue), et maintenant gris mon moral, biscotte une nouvelle péripétie dans notre saga immobilière. Pour résumer, la femme du vendeur, finalement, ne veut plus vendre. Et après nous avoir mis la pression pour qu'on signe le compromis le plus rapidement possible, a tergiversé toute la semaine pour finalement annoncer à l'agent immobilier que son mari ne viendrait pas le signer à son tour.
....................... (Zen, Noa, zen !!!)
Finalement, on se dit que ce n'est pas forcément un mal, et qu'il n'y a pas mort d'homme. Mais c'est quand même rageant, après tout le temps et toute l'énergie investis depuis près de trois mois. Bref. Pas la peine d'épiloguer, ce n'est pas çà qui changerait la donne. En hébreu, on dit "hakol min hashamayim" - "tout vient du ciel". On n'a pas forcément les éléments pour en juger aujourd'hui, mais c'est toujours pour le mieux. Mais qu'est-ce qu'il est dur parfois de s'en souvenir !...
Allez, ce soir, c'est le week-end. Et une fois que j'aurai fini ma journée de travail, je pourrai rentrer chez moi, retrouver mes trois amours (enfin, deux pour commencer, le troisième ne sera de retour que plus tard), et préparer une tarte aux poires à mon chéri. Avant d'empoigner mes aiguilles à tricoter !! ;-) Bref, un peu de douceur dans un monde trop rude...