Le retour... du froid !
Après quelques semaines (mois) difficiles, j'ai éprouvé le besoin de faire un break. Et tout à coup, j'ai réalisé que je n'avais pas pris de vacances depuis certain séjour au ski, début mars. Neuf mois, surtout neuf mois comme ceux-là, y'a pas, çà commençait à faire long...
Alors j'ai profité des derniers beaux jours, et j'ai pris le large, direction le bleu, sous toutes ses formes - bleu de l'eau (et je le confirme : la baignade, fin octobre, dans une eau n'excédant pas les 17°, a quelque chose de très vivifiant, mais également de particulièrement, d'incroyablement délicieux, surtout quand on n'a pas eu la chance de s'y plonger l'été précédent, avec quelques degrés en plus...), bleu du ciel, aussi, qui ne s'est pas démenti même quand les températures ont chuté, et qui m'aura permis de belles escapades...
Est-ce d'avoir retrouvé un peu de sérénité à l'occasion de ces quelques jours volés à la grisaille et au stress ? le manque s'est à nouveau fait ressentir, et j'ai repris avec plaisir mes aiguilles.
J'aurais aimé pouvoir vous annoncer que j'en avais profité pour finir tous mes en-cours, mais je crains fort de n'avoir de mauvaises nouvelles : pas un, mesdames, pas un FO n'est tombé de mes mains... Allez, à ma décharge, je m'en approche pour Chamomile, puisqu'il ne me reste plus qu'une trentaine de rangs avant d'avoir enfin fini la deuxième manche. Il me restera alors à trouver un fil convenant pour l'assemblage, la Summer Tweed se prêtant a priori assez peu à l'exercice. J'envisageais un tout bête coton - qu'avez-vous utilisé, vous qui avez pu réaliser ce modèle ?
Malheureusement, cet accès de "tricotite" n'aura eu qu'une vie éphémère : un emploi du temps très chargé en ce moment au bureau me laisse en effet assez peu de perspectives de soirées en tête-à-tête avec mes pelotes dans un futur proche, sauf à ce que les journées se mettent soudainement à faire une trentaine d'heures...
Quant à ce blog, je nourris à son sujet des sentiments ambigus, et avoue n'être pas bien décidée quant à l'avenir qui lui est réservé. Peut-être est-il tout simplement temps de tourner la page, de passer à autre chose...