Dimanche matinal

Ouf, çà y est, c'est fini ! La journée d'hier s'est très bien passée, sous un ciel clément (la pluie n'a gentiment pointé le bout de son nez qu'à une heure du matin !), et les gens étaient très contents. Quant à moi, je sens que mes jambes vont me faire payer toute la journée les 17 heures d'affilée passées debout, à piétiner ou à courrir partout, sans parler des escalades de barrières diverses et autres marathons d'escaliers... Allez, j'exagère : sur les 17 heures, j'ai quand même dû réussir à me poser entre une demi-heure et une heure, au total. Et puis, honnêtement, je râle pour le plaisir de me faire plaindre, mais je suis ravie, puisque les habitants de la ville étaient contents de la fête que nous leur avions préparée. C'est pour çà que j'aime ce travail et son côté souvent ingrat - pour ces petites bulles de temps où on a le bonheur de voir les résultats de mois et de mois de travail acharné : les enfants, hier, étaient comme fous devant les animaux de la ferme, les trampolines, la structure gonflable, les ballons gonflés à l'hélium... Et puisque les parents aussi souriaient et semblaient sereins, pour nous, c'était la plus belle des récompenses.

Prix à payer pour ce moment de bonheur : des jambes et surtout des pieds qui me donnent l'impression d'être la Petite Sirène après son passage chez la Sorcière des Eaux dès que je fais un pas (celles qui connaissent leurs classiques me comprendront ! ;-)), et une mauvaise et fort courte nuit de sommeil (encore une, bof ! ;-)) à rêver travail, héhéhé.
Du coup, puisque je n'ai plus de salon dans lequel aller cacher mes insomnies pour laisser mon petit coeur dormir tranquillement, j'ai trouvé refuge dans l'entrée, au milieu des cartons et des valises (QUI a dit "exotisme" ?? :-D). Bref, un dimanche matin original ! :-)

Là-dessus, je file vous lire, Mesdames, et avancer un peu Fétiche, dont je risque d'avoir grand besoin bientôt, si notre "camping" se prolonge !

-- Une Noa encore sous l'effet euphorisant de la fête et de la fatigue ;-)